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elles ont créé leur propre site
La présentation de son activité sur le net se propage, et pas seulement pour les grandes entreprises ! On y trouve aussi des PME, des entreprises individuelles et des indépendants. En effet, s'il n'est pas forcément un outil commercial de notoriété ou de publicité, le site individuel présente...
Suite...
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sillage
Pierre Martinez
par Annelyse Mann
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42 |
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adae esmod info |
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De son origine basque, Pierre, qui est un ami, et de longue date, puisque nous nous sommes côtoyés aux tables d'Esmod, tient la chaleur du soleil, le chant de l'accent : le voir, l'entendre, c'est un peu comme passer une heure à la plage, on se sent tout de suite meilleur moral ! La mer, c'est ses origines : il est né il y a trente-huit ans sur la côte basque, entre Biarritz et Saint Jean de Luz.
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photo B. Delmoriane |
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Alors le beachwear, c'est un choix évident, n'est-ce pas ? Et bien, pas tout à fait ! De sa famille d'artistes photographes, il a hérité d'une certaine facilité à créer, et à créer ce qu'il veut : c'est ainsi qu'il se prend d'abord de passion pour la chaussure, et gagne un premier prix au concours Charles Jourdan. Ce qu'il aime alors, c'est tourner autour du pied, le mouler, l'enrouler de lanières : ses chaussures sont des peaux qui voilent ou dévoilent un pied dessiné cambré, à l'espagnole, prêt à claquer du talon. Et du rouge, rouge, rouge
éclaboussant, étourdissant. C'est ainsi qu'il est sollicité par Sidonie Larizzi, pour qui il travaille trois ans.
Cet acte sensuel qui moule et qui masque ou démasque, il va le retrouver tout naturellement lorsqu'il commence à dessiner en free-lance des collections de maillots de bains. Des contraintes imposées au styliste, plus designer que dessinateur, dans le monde de la chaussure, de la technicité des modèles qui doivent supporter et de façon répétée, mouvement après mouvement un effort important, une pression, et résister, Pierre a gardé, manifestement, l'habitude de l'efficacité de la ligne et l'exigence de finitions impeccables qui se conjuguent, dans sa marque propre IODUS, à son goût de pureté et de sobriété. Curieusement, cette sobriété n'exclut pas un certain glamour, si l'on en juge par le modèle très starlette "sixties", qui sait jouer avec subtilité d'une tendance revival, tant dans son tissu (effet de taches au tampon, en quadrillage) que dans son décolleté carré et ses fines bretelles.
La découpe sur la hanche est par contre résolument moderne, mais tout en allongeant, elle ne découvre pas avec excès. Cette forme, si typée apparemment, et bien il trouve le moyen de nous en démontrer le classicisme et la pérennité
en la déclinant façon "seventies", avec un graphisme à la Vasarely. On retrouve aussi sur ce maillot les ganses raffinées, si fines, au montage impeccable, du deux pièces boxer (en médaillon, ci-dessus) : l'héritage des fines lanières sur un coup de pied ou une cheville ?.
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C'est de l'art
du grand art dans le maillot de bain. Ajoutons l'innovation dans les détails, qui deviennent alors essentiels sur des formes aussi pures, comme le travail du tissu double-face thermocollé, découpé et monté inversé, ou encore la bretelle coulissant dans le côté d'un haut de maillot et l'ondulant souplement, maillot qui en prend tout de suite l'allure discrètement sensuelle d'un coquillage...
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Mais je pourrais aussi vous parler de Pierre
D'ailleurs, le voici, en photo : une représentation de lui-même pas si différente de ses maillots, sérieux, design, mais avec la très chic sensualité de la chemise blanche. Pour en savoir plus sur Pierre, je vous renvoie à la pleine page qui lui a été consacrée par Joëlle Piganeau dans le Journal du Textile n° 1673 du 27 août 2001 : ses qualité de styliste free lance lui ont valu de construire avec ses clients des marques prestigieuses et très différentes une relation fidèle fondée sur son expertise et sa fiabilité.
Sur le maillot, Pierre est vraiment un expert, capable de travailler pour des niveaux de gammes très différents, en leur apportant l'expressivité optimale : "Il y a des marques où l'esthétisme a plus d'importance que le marketing, d'autres où c'est la technique qui prime. Une collection ne peut pas seulement être jolie : il faut que le produit soit juste, qu'il offre tel aspect, pour tel usage et à tel prix " déclare-t-il. Avec les déclinaisons des modèles, qui génèrent de nombreux points de stock, Pierre remarque qu'"on a de ce fait un terrain d'expression très court ".
Pour sa propre marque IODUS, il a tiré la quintessence de sa créativité,et la rédaction d' Adae Esmod Info lui décerne les palmes
et le tuba !
N.B. pour la technicité des tissus, nous vous renvoyons aussi à notre numéro précédent ADAE 41 : le techmix de Sophie...
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Pierre Martinez
IODUS
bureau de presse : MF Communication
9-11 rue du Roule, 75001 Paris
tel 01 40 41 93 06
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