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elles ont créé leur propre site
La présentation de son activité sur le net se propage, et pas seulement pour les grandes entreprises ! On y trouve aussi des PME, des entreprises individuelles et des indépendants. En effet, s'il n'est pas forcément un outil commercial de notoriété ou de publicité, le site individuel présente...
Suite...
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parcours
Valérie Thévenot
par Claire Wargnier
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42 |
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| adae esmod info |
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de baby-sitter à Head-Designer dans le team de QUIKSILVER
C’est alors que je cherchais une “baby-sitter” pour ma fille par l’intermédiaire du tableau d’affichage des élèves, que je rencontrais Valérie, élève de deuxième année dans la classe d’Isabelle Gonnet. |
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Energique, décidée et pétulante, elle s’occupera donc de mes enfants et suivra ses études brillamment grâce à une tête bien ordonnée, pendant les deux ans qui la conduiront à obtenir un premier prix de stylisme en section femme. L’énergie qu’elle dégage ne trompera pas, car sitôt à sa sortie, là voilà engagée chez Liberto à Toulouse où elle emménage. L’expérience des jeaneurs lui apprendra encore beaucoup dans le domaine du sportswear même si "ma formation à Esmod m'y avait bien préparée", dit-elle. Toutefois 4 ans après et devenue styliste-chef de produit, la revoilà, postulant cette fois à un poste similaire mais pour la société Quiksilver qui veut implanter en Europe une nouvelle ligne de produits fille : "ROXY".
Elle intègre donc Quiksilver et son mode de vie dans l'enclave que se sont installées toutes les entreprises issues du surfwear sur la côte atlantique landaise. Cum-cum ! Quiksilver, société australienne, se crée dans les années 70 grâce à deux adeptes du surf : Alan Green et John Law. Pour eux-même, ils se fabriquent les fameux « boardshorts » et tout en surfant, font des émules parmi leur entourage ; ce qui les décide face à ce succès, à créer Quiksilver. On comprend mieux pourquoi, avant d'être du surfwear, Quiksilver est d'abord une image de sport, de bien-être et de performance. D'ailleurs, la marque communique exclusivement sur le visuel du sport, de ses équipes, des challenges et des coupes et non sur les produits vêtements, accessoires et chaussures.
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Si après le développement australien, puis américain, la marque de surfwear vient s'installer en 1984 sur la côte atlantique des landes, c’est en raison de ses vagues. Car n'oublions pas que sa communication passe par le surf. D'abord. Et qui dit surf, dit vague ! Tout ce petit monde s'installe donc en Europe au seul endroit où ses représentants peuvent sacrifier à leur passion, et par là même communiquer. Lorsque Valérie intègre l’entreprise en 1996, celle-ci s’est déjà bien implantée mais elle est en pleine adaptation au marché européen et pour cela recrutent…des européens.
La petite française redéménage et s’installe à St Jean de Luz. Son cursus chez Liberto la sert, seulement il lui faut très vite se perfectionner en langue anglaise car elle travaille dorénavant dans une équipe internationale. «A ce jour, pour la ligne ROXY, le chiffre d’affaires a progressé de 600% »
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Et évidemment ...dans ce développement, on peut présumer que Valérie est pour quelque chose… ROXY, dont elle est maintenant la « Head Designer » ( traduire chef-styliste ou responsable de collection ), c’est 2 collections par an avec chacune environ 200 pièces incluant maillots de bain et sous-vêtements, 45 accessoires et 30 modèles de chaussures. Le tout développé dans chaque couleur, ce qui fait environ 1000 modèles à présenter.
« Nous travaillons d’abord entre stylistes et marketeurs australiens, américains et européens lors des « global designer meetings » qui doivent assurer la « global continuity » du design de la marque. L’image de celle-ci passe par la campagne pub (beaucoup de challenges, de concours) et un marketing commun, et ce avant les produits. ».
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Valérie et son « team » européen (anglaise, hollandaise, danoise,…) travaille ensuite pour les produits de la fille ROXY. Une fille qui bouge, fait du sport, va à la fac, sort le soir et cocoone le dimanche. Les produits doivent donc correspondre à toutes ces situations. « En produit fille, c’est sympa, on peut aller plus loin. ROXY, c’est une « girly » européenne sous influence californienne. Mais les « modèles » restent avant tout les riders, surfeuses, skateuses et snow-bordeuses, égéries de la marque. ATTENTION, plus que nos produits, nous vendons du rêve, l’appartenance et l’identification à une tribu...
Suite...
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