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Inspirations
par Marie-christine Fievet

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adae esmod info
Côté art contemporain, on note cet automne 2 manifestations incontournables :
la FIAC 2002, qui s’est tenue fin octobre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, avec une sélection resserrée de 165 galeries venues du monde entier, et dont un certain nombre proposaient un accrochage audacieux ; particulièrement en vue, les one-man shows - gravures et dessins de Max Beckmann à la galerie Tendances, l’autrichien Franz West à la galerie Thoman d’Innsbruck, l’argentin Pablo Reinoso chez Yvonamor Palix, l’américain Anthony Goicolea à la galerie A. Scheibler de Cologne ... -, et les expositions à thème, toujours attirantes, avec, entre autres, l’art et la nature chez Nathalie Parienté, l’animal chez Jérôme de Noirmont, la relation espace-temps chez Françoise Paviot.
L’exposition “Matthew Barney : The Cremaster Cycle”, au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
Ce jeune artiste américain développe avec une grande rigueur, une “oeuvre d’art total”, utilisant tous les supports : films, installations, sculptures, photographies et dessins au service de son univers personnel fascinant et inquiétant, fait d’êtres hybrides, de lieux magiques, de matériaux inattendus, de successions d’images délirantes dont il maîtrise parfaitement l’organisation.
Qu’est-ce que l’art (aujourd’hui)? Hors-série Beaux-Arts Magazine. 7,50 euros.
On retrouve Matthew Barney, parmi 63 autres artistes contemporains, dans l’excellent hors-série publié par Beaux-Arts Magazine, “Qu’est-ce que l’art (aujourd’hui)?”. La revue présente un panorama des tendances actuelles, puis 20 nouveaux talents qui émergent sur la scène artistique, et, enfin, avec de nombreuses illustrations, 43 artistes de la nouvelle génération, déjà largement reconnus. A lire impérativement pour tout savoir - ou presque...- sur Angela Bulloch, Maurizio Cattelan, Olafur Eliasson, Sylvie Fleury, Marie-Ange Guilleminot, Cai Guo-Qiang, Thomas Hirschhorn, Damien Hirst, Fabrice Hybert, Alain Séchas, Erwin Wurm ou Wang-Du.
Martine Vincent et Marie-Pierre Morel : L’esprit Tissu. Editions Flammarion. 45 euros.
Au gré des événements artistiques, l’inspiration vient... Les photos, images fortes et expressives, séduisent également les stylistes et designers. De beaux livres paraissent, pour notre plus grand plaisir.
Comme aux Salons Première Vision et Indigo, on aimerait pouvoir palper les étoffes du livre “L’esprit Tissu”, photographiées par Marie-Pierre Morel. Les auteurs ont présenté les textiles pour la maison en 4 univers : “Métissage” ou les mélanges de fibres exotiques, d’influences africaines et de somptueuses arabesques orientales ; “Tradition” ou le charme intemporel de la toile de Jouy et des rayures, et de la chaleur des tweeds ; les sensations du “Nouveau baroque” avec des effets plissés, froissés, gaufrés, et l’exubérance des velours ; enfin la simplicité du “Naturel” avec les effets de transparence des voiles de lin ou de coton.
Véronique Durruty et Patrick Guedj : Fleur de peau. Editions Plume. 35 euros.
Le tissu et la peau mettent en éveil un même sens, le toucher. “Fleur de peau”, paru aux Editions Plume, fait le tour du monde des grains de peau : peaux lisses des enfants ; peaux craquelées ou parcheminées des vieillards ; peaux noires qui accrochent la lumière, les gouttes d’eau, les grains de sable ou les paillettes d’or ; peaux brunes ou pâles, tatouées ; “peau orange des birmans, peau rouge du froid des steppes mongoles. Notre faux blanc, ni jaune ni rose ni beige”, apprécient les auteurs, qui signent là des images sensuelles et rigoureuses.
Boris Potschka et Peter Pannke : Les couleurs de l’Inde.
Editions de la Martinière. 40 euros.
Même qualité exceptionnelle de photographies avec “Les couleurs de l’Inde”, des Editions de la Martinière. L’Inde est vue ici comme une palette-paysage où les couleurs se répondent : blanc argenté de l’aurore, et de la barbe des vieillards ; rouge des fleurs, des pigments, des turbans ; jaune du safran, des voiles, des poteries ; vert de la végétation et de l’eau de la mousson qui ruisselle dans les villes ; bleu des architectures, des filets de pêcheurs ; et noir de la nuit. Des histoires indiennes, séduisantes, mystérieuses ou inquiétantes, racontées en couleurs.
William A. Ewing : Flora photographica.Thames & Hudson. 29,95 euros.
Après avoir célébré le corps humain dans un précédent ouvrage, William Ewing s’intéresse aux photographies de fleurs avec “Flora photographica, chefs-d’oeuvre de la photographie florale”, paru chez Thames & Hudson. Il s’agit d’une anthologie de la photographie florale des 19è et 20è siècles, regroupant les plus grands noms, parmi lesquels Eugène Atget, Karl Blossfeldt, Julia Margaret Cameron, Robert Mapplethorpe et Edward Steichen. On y trouve en majorité des clichés en noir et blanc, ou sépia, d’une rare précision - magnolia d’Imogen Cunningham, chrysanthèmes d’Alma Lavenson, cattleya de Scowen & Co - frisant parfois l’abstraction - tournesol de Yasuhiro Ishimoto -, mais aussi quelques tirages en couleurs, comme les poinsettia de Chris Enos, et le cliché de Keiichi Tahara datant de 1990 ; 200 oeuvres sont reproduites ici, compositions sensibles, minimalistes, surréalistes, symboliques ou érotiques, nous offrant un bouquet d’inspirations !
_association des anciens élèves d'esmod